Noces

Bretagne, 2003

Entre les sens et l’âme il y a cette zone floue, indécise, indicible… proche de la lumière, de cette matière photographique tremblée, indécise, et généreuse. La matière est l’invisible rendu visible, la lumière prise dans les mailles du désir…
Avant la matière, juste avant, il y a la lumière. Entre lumière et matière, l’énergie, l’émerveillement, l’amour de la forme dans le vide de sa plénitude. Entre l’œil et la réalité, il y a ce réel, intime réalité unique à la jonction des sens et de l’âme. Il y a ces émois de matière, ces jaillissements de lumière, comme l’écume visible des flux invisibles de l’amour.
Après, juste après la matière, après l’écume de l’amour, après le désir ensemencé de lumière, il y a les débris de l’amour, les miettes ramassées et montrées des noces éternelles du ciel et de la terre. Mon offrande.

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